Le Domaine Haute Perche s’engage pour la santé de ses sols

Domaine familial de deuxième génération, créé en 1966, il se situe à Saint Melaine sur Aubance tout près d’Angers, en Anjou, dans le Val de Loire. Le vignoble indépendant est labellisé HVE et est passé en biodynamie en novembre 2019.

« J’ai acquis le domaine viticole en 2019. Il a fait l’objet d’une récente transition puisqu’il est conduit en biodynamie depuis novembre 2019.

Dans la continuité de notre démarche de transition et d’amélioration du vignoble, mon équipe et moi avons donc fait appel à Biomede après avoir vu un article sur cette innovation dans le journal du dimanche.

Notre but est d’améliorer et de dynamiser le vignoble. C’est pourquoi nous avons prévu de semer, d’abord sur un hectare en inter-rang en octobre. Ce projet est suivi par Ludovic Vincent, co-fondateur de Biomede, avec lequel nous avons de très bons contacts. »

« Au-delà de l’effort pour la santé du vignoble, l’innovation Biomede est aussi une marque d’engagement qui promeut notre respect de la biodiversité et de l’environnement dans lequel nous travaillons. »

Thierry Denjean

Propriétaire, Domaine Haute Perche

Thierry Denjean, propriétaire du Domaine Haute Perche.

Témoignage réalisé en juin 2020

William Fevre : « l’extraction du cuivre n’est pas le seul avantage…! »

William Fevre, domaine familial marque ses débuts en 1959 sur l’un des grands terroirs de Bourgogne. Ce prestigieux vignoble de Chablis s’étend sur 78 hectares dont 15,9 sont classés en Premier Cru et 15,2 en Grand Cru.
Depuis 2015, le vignoble William Fevre est reconnu HVE (Haute Valeur Environnementale) et est aujourd’hui conduit selon les pratiques de l’agriculture biologique.

« Avant 2018 je pratiquais l’arrachage des adventices 2 fois par an, je n’étais pas trop pour cette méthode, je cherchais donc une solution alternative pour couvrir mon sol.

Par la suite, c’est la chambre d’agriculture de l’Yonne qui m’a mis en contact avec la société Biomede. 

Après plusieurs échanges, nous avons réalisé des analyses pour évaluer la présence des métaux lourds. J’ai ensuite décidé de tenter l’expérience en semant le mélange Biomede en avril 2018. Malheureusement, la saison a été assez sèche. Ce stress hydrique à ralenti la levée de plantes. Mais le résultat fut marquant après les vendanges !

Je suis satisfait de ces plantes phytoextractrices car en plus de retirer le cuivre, elles permettent un très bon éclatement du sol. Leurs fleurs sont également intéressantes pour les insectes, notamment pour les abeilles. »

Les années suivantes j’ai alterné avec du tournesol et du pois pour combiner les effets et bien préparer le sol avant de replanter ma vigne.

J’ai renouvelé mon expérience avec Biomede cette année, j’ai ressemé en avril et attends patiemment les résultats ! »

« Ces plantes phytoextractrices sont intéressantes car leurs pivots racinaires sont importants et bien verticaux, ils permettent de fertiliser et de bien préparer le sol de la future plantation. »

Mr. MENIN

Chef de culture, William Fevre - Grands Vins de Chablis

Mr. MENIN, Chef de culture chez William Fevre Grands vins de Chablis.

Maison Jean Loron : « un réel atout contre les adventices »

Partagée entre Beaujolais et Mâconnais, la Maison est traversée par trois siècles de tradition, d’innovation et d’observation. Elle s’étend aujourd’hui sur 135 hectares de vigne en Bourgogne du Sud.

« J’ai commencé à travailler avec Ludovic en 2017, d’abord pour des tests d’implantation.

Cela fait maintenant quatre années consécutives que nous collaborons pour trouver la bonne densité de semis, et d’éventuelles autres plantes en adéquation avec le mélange. 

Cette année, nous réalisons un mélange entre les plantes phytoextractrices Biomede et de l’orge. L’orge lève rapidement et avant les plantes Biomede. De cette façon elle couvre plus rapidement le sol et limite son érosion. Dans un deuxième temps, l’orge est récoltée en fauche haute et laisse place aux plantes Biomede, qui à leur tour, se développent et apportent un nouveau couvert végétal. En plus de l’apport de la phytoextraction, cet itinéraire de culture a aussi l’avantage de limiter l’apparition des adventices. »

« L’innovation Biomede m’a permis de limiter l’érosion du sol en apportant un vrai couvert végétal ».

Rémi Vincent

Oenologue et responsable technique , Maison Jean Loron

Rémi Vincent, œnologue et responsable technique chez Maison Jean Loron.

Témoignage réalisé en juin 2020